lundi 30 juillet 2012

29 juillet : Juuma - Möykkylänperä (390 kms)





28 juillet : Juuma - Randonnée du chemin de l'ours












vendredi 27 juillet 2012

27 juillet : Lemmenjoki - Juuma (Finlande) 535 kms


Aujourd'hui, Les Rennes du Bitume n'ont fait que 3 photos. C'est-à-dire qu'elles n'ont rien trouvé à photographier. Ce soir, a lieu le 3e grand jury photo, et quasi nada à montrer. Arggh ! Ce petit intermède sans photos nous oblige donc à poster un peu de texte pour raconter la suite de nos aventures scandinaves. Difficile de tenir le rythme, soyez indulgents, chers lecteurs, on tombe de fatigue et on est obligées de subir les performances vocales de Céline Dion et de Whitney (paix à son âme) dans le bar d'un hôtel où vient de descendre un car de touristes russes qui se sont presque assis sur nos genoux (alors que ledit bar est VIDE).

Bien.
Reprenons donc au...


Dimanche 15 juillet : Blattnicksele – Å (Lofoten) – 450kms
Départ 6h (donc lever plus tôt encore, hahaha), pour faire la route jusqu’à Bodo, où on va tenter de prendre le ferry de 15h pour les Lofoten.
Sur la route, on croise beaucoup de rennes, qui adorent courir sur le bitume… Ils sont craintifs, on essaie de les approcher mais ils fuient. Ceux du nord sont plus affectueux… Mais on verra ça plus tard.
On passe le cercle polaire incognito (pas de panneau, pas de petit monument, rien !) on traverse de belles montagnes, enneigées. Plateaux désertiques, personne en vue, routes dégagées, tournoyantes.
On arrive à Bodo à midi, et on se glisse dans la file du ferry de 15 heures. Finalement, la mer est TRES agitée et il ne partira qu’à 16h30… On dort, on lit, on passe le temps quoi…
Isa commence à appréhender la traversée, qu’elle fera sur le pont, en pleine tempête, fouettée par les embruns, le froid et le vent, tandis qu’Albane dormira tranquille à l’intérieur, bien arrimée sur une banquette qui la brinqueballe dans tous les sens. Elle en profitera pour manger une glace, parce que bon, on est quand même en juillet. Tout le monde est malade. Chacun son tour.
L’interminable traversée se finit enfin sous une pluie battante, les Lofoten sont à nous. Sous la pluie.
On se cherche un petit troquet pour manger, mais l’ile est déserte et il pleut sans s’arrêter… Le rêve est un peu entaché.
On trouve finalement un resto qui nous gogotte à mort, on mange du renne (c’est fort) avec des airelles et de la purée, c’est très cher et ce n’est pas bon. La soirée est libre, on dort à l’arrache sur un parking, sur lequel on trouve heureusement un petit WC avec de l’eau chaude, du papier, de l’espace…

Lundi 16 juillet : Å – Storfjell – Arstein 230kms (Lofoten)
Journée libre sur les Lofoten. C’est très beau, mais il pleut, encore et toujours, et c’est brumeux, encore et toujours… On en a un peu marre de ce temps de mois de novembre, on est crevées, déconnectées de la réalité (journée heure, mois, pays, manger ou pas, manger quoi, on se laisse totalement vivre et c’est assez bon, ce flou, finalement).
On s’arrête, pour la forme, à Reine, petit village de pêcheurs, ou on prend quelques humides photos. On se met à l’abri dans un petit café avec Les P’tits Lu, qui eux, les pauvres, dorment sous la tente et la nuit dernière fut agitée, avec leur tente à peine piquetée sur le terre plein du parking…
On remonte les Lofoten vers le nord en faisant des haltes photos, mais le cœur manque.
On arrive au camping sauvage, au bord d’une plage et de l’océan arctique qui ne nous verra jamais en maillot de bain.

Mardi 17 juillet : Journée libre sur les Lofoten
Marre marre marre de la pluie !
On se casse des Lofoten ! Pourtant c’est beau… Mais on décide de faire de la route (car on n’en a pas beaucoup fait jusqu’à maintenant). Direction la Suède tiens. A perte de vue, des lacs, des forêts de sapins. Personne à l’horizon, personne sur les routes, une maison tous les 10 kms. Ce paysage sera récurent sur quasiment toute la portion suédoise traversée !
En chemin, on s’arrête pendant 3 heures dans un hôtel, on se met au wi-fi et on larve sur les canapés (de toutes façons on n’est pas bonnes à grand chose depuis quelques temps)….
On arrive finalement au camping de Kiruna. Un grand moment de camping : l’accueil est doté d’un salon lounge design avec des suspensions Poulsen (des Poulsen ! dans un camping !)

Mercredi 18 juillet : Kiruna (dite « la belle », « la joyeuse », la « qui vend du rêve » ou « ville lumière ») (Suède)
Si vous voulez vous suicider, foncez à Kiruna (ou à Hammerfest, mais nous verrons ça plus tard).
Kiruna, ville minière. La plus grande du monde. Cette ville va devoir déménager pour poursuivre l’exploitation des minerais.
Ce moment précis nous renvoie au moment du précédent texte publié (Les Rennes du Bitume sur un banc à Kiruna).
Zone sauvage, isolée, la ville n’existe que par la mine et rien d’autre. Seule une église Sami en bois sauve le tout.
Une seule carte postale vendue : « Kiruna by night », mais l’image a été prise en été, donc, pas de nuit. Voyez ?
Pas un bar, rien.
Bon, n’en jetez plus, on part de Kiruna, sans regrets ! Direction Nikkaluokta pour le départ d’une randonnée de 2 jours dans le Kebenekaise. Départ, à 20h, avec un sac de 9 kg sur le dos, sous la pluie et avec les moustiques qui nous grignotent de partout. Chouette les vacances, non ?
La pluie s’arrête alors qu’on atteint le campement, on fait du feu, on boit des bières et on avale notre ixième boite de maquereaux. On se gèle. On se couche en pleine lumière à 1h du matin, sans avoir sommeil.

Jeudi 19 juillet : Randonnée dans le Kebenekaise (Suède)
On aura marché 18 kms, pas vu grand’ chose à cause de la brume et des nuages, mais bon, on se dépense quoi… Là, on est vraiment crevées et démotivées, les photos se font rares… On rêve de douches chaudes et de saunas. Et de bons petits plats. Et de soleil. Et de chaleur.

Vendredi 20 juillet : Nikkaluokta  - Enontekio 350 kms (Finlande)
Départ vers la Finlande, sous un ciel chargé (mais est ce utile de le préciser ? hahaha.)
Ce soir, jury surprise à Enontekio, il faut présenter 4 photos de la ville (du village plutôt). On avale les kms et on essaie de shooter un peu sans grande conviction, car il n’y a RIEN à photographier, mais on se dit qu’il n’y a pas de mauvais sujets, que des mauvais photographes, non ?
Le soir, on regarde les photos du 1er grand jury et du jury surprise. Les Rennes du bitume sont, pour l’instant, 4e sur 25 !  eheh !

Samedi 21 juillet : Enontekio  - Hammerfest 390 kms (Finlande - Norvège)
L’arrivée sur Hammerfest est étrange. Après une route côtière superbe, égrenée de maisons de pêcheurs, au bout du monde se trouve cette ville singulière. La 1ère impression est que si vous avez loupé votre suicide à Kiruna, vous le réussirez à Hammerfest.
Un port, une île avec un derrick ? Quelques maisons, UN bar (dans lequel nous sommes allés bien entendu), une vague rue non commerçante, d’ailleurs il n’y a quasiment jamais de commerces, sauf des supermarchés… Et surtout il n’y a pas UN CHAT !
Hammerfest, ville fantôme.
On se retrouve donc, sous la pluie, avec Antoine, à se dire qu’on va chercher un hôtel, pour la nuit, afin de prendre enfin une douche et se reposer vraiment. Mais avant, une petite bière s’impose au pub. Il n’y a que des mâles dans ce pub à l’anglaise !
Une question nous traverse : comment font les gens pour sociabiliser, tout ça ?
Finalement, on trouve quelques raideurs dans l’hôtel le moins cher de la ville, que nous appellerons l’ « overlook de Shinning ». Personne nulle part. Une fille nous donne une clé, nous ne la verrons jamais plus ni elle ni personne. Au vu du temps pourri, on se dit qu’on laisse tomber la rando-bivouac du lendemain sur l’ile de Soroya et qu’on restera une 2e nuit à l’hôtel pour profiter de la douche chaude sans restriction de temps et faire une lessive. Ce qu’on fait.

Lundi 23 juillet : Hammerfest  - Cap Nord (210 kms)
Petit détour par Snefjord pour aller voir deux petits édifices d’archi (des petits coins repos sur le bord de la route, en bois bien sûr) repérés sur un dépliant.
Cette petite escapade hors road-book est magnifique, la route longe une falaise des maisons de pécheurs, c’est superbe. On pique-nique sur l’aire de repos.
Le soir, on retrouve les autres à Gjesvaer, pour regrouper tout le monde avant le grand convoi vers le Cap Nord, où on doit arriver à minuit, pour le soleil !
On boit un peu de Bourgogne, pour se mettre en jambe. Le départ est donné, tout le monde plein phares et en avant !
La route jusqu’au Cap Nord « touristique » est magnifique. On aligne les voitures, on sort le champagne, voilà, c’est fait ! Le soleil fait son apparition, juste pour nous… C’est très beau.
On passera la nuit (enfin, le jour) ici.

26 juillet : Vardø - Lemmenjoki (450 kms)







mercredi 25 juillet 2012

25 Juillet : Cap Nord - Vardø 530 kms (Norvège)








24 Juillet : Randonnée au vrai Cap Nord





mardi 24 juillet 2012

23 juillet : Cap Nord












23 juillet : Hammerfest - Snefjord - Gjesvaer (350 kms)








22 juillet : Hammerfest




 

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